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À la rescousse des lévriers, à Poulaines

Dernière mise à jour : 1 mai 2021

Bien que le siège social soit à Bourges, l'association Lévriers gaigos centre est représentée à Poulaines par Florence Boutaud, une passionnée des lévriers. Au départ, elle appartenait à une autre association. « J'ai été déçue par l'organisation et je suis donc partie ». C'est alors qu'avec deux autres personnes, elles ont créé l'association Lévriers galgos Centre. La présidente de l'association est infirmière en psychiatre pour les personnes et Florence Boutaud a les diplômes pour s'occuper des chiens.

L'aventure a commencé il y a six ans. L'objectif étant de sauver des lévriers maltraités. Les trois amis sont en lien avec un refuge espagnol qui recueille des chiens, qui les stérilise, les vaccine, les teste. Quand l'association française à trouver des adoptants, ils vont chercher les chiens. « Par contre, nous ne cherchons pas à faire adopter à tout le monde », précise Florence Boutaud. Mais avec Chantal, la présidente, elles se mobilisent pour des animations avec des lévriers en Ehpad et à l'école.


Un galgos, nom espagnol des lévriers (DR)

Participation de toutes les générations

En Ehpad, les personnes âgées en capacité tricotent des carrés qui sont rassemblés pour réaliser des ouvertures pour les chiens. « Quand nous allons en Espagne, nous prenons en photo et nous leur montrons, explique Florence Boutaud, ils voient ainsi que c'est bien destiné à des chiens malheureux ». Et dans les écoles, via le centre de loisirs, l'association présente le monde canin en leur démontrant qu'un chien n'est pas un jouet et qu'il en existe de maltraités.

La surprise que souvent les élèves font, c'est une collecte de vieilles couvertures et de vieux colliers qui sont donnés en Espagne. « Depuis peu nous faisons une collecte de vieux stylos feutres, stylos biles que nous stockons chez notre présidente à Bourges, précise la bénévole. Il nous en faut 50 kg pour obtenir 20€ ». Les stylos sont donnés à une société et recyclés pour devenir des objets en plastique. Via leur réseau, l'association arrive à avoir les 50 kg tous les deux mois.



Ne rien cacher

Aujourd'hui, l'association compte six membres. Tout est transparent, rien n'est caché. Pour Florence Boutaud, l'amour des lévriers date de son enfance. Alors qu'elle était encore enfant, ses parents lui acheter des magazines sur les chiens. C'est ainsi qu'elle a découvert que les Espagnols torturaient les lévriers après les chasses. « Le plus souvent ils les attachent à des oliviers en laissant toucher les pattes arrières pour que cela dure plus longtemps possible ».

Ancienne toiletteuse à Chabris, Florence Boutaud a voyagé une première foi en Espagne avec son ancienne association. « Là-bas, il n'y a pas de SPA. Il y a les fourrières qui gardent les chiens 21 jours après ils sont gazés ». Elle a vu un chien blessé qu'elle a ramené en France et l'a fait adopté. L'association est en lien avec un refuge espagnol privé. Et pour le bien du chien, les membres rencontrent les personnes avant de parler de l'adoption car tout le monde n'est pas apte à accueillir des lévriers.


Josiane AUGIS

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