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A l’aube de la disparition

Levroux est une ville connue pour son cuir et son parchemin. L’activité industrielle qui s’y est développée dans les années 1800 c’est la mégisserie. La commune dénombrait une cinquantaine d’ateliers où l’on y fabriquer du cuir et du parchemin. Aujourd’hui, elles ne sont plus que deux. L’entreprise Bodin-Joyeux prépare du cuir pour le milieu du stylisme de luxe comme pour Vuitton, Givenchy pour ne citer que les plus connus. Et l’entreprise Rousseaux s’oriente vers de la maroquinerie et le parchemin qui sert pour des reliures de livres.


La salle des maquettes expliquant la fabrication

En 1982, un mécanicien de machineries du cuir de Levroux, Paul Duveau, passionné par la mégisserie a commencé à fabriquer des maquettes rappelant les étapes du travail sur les peaux. Grâce à lui le Musée du cuir et du parchemin a ouvert ses portes. Il avait senti que cette industrie commençait a tiré sa révérence et il fallait malgré tout en garder une trace. Les 1 500 visiteurs annuels peuvent retrouver l’univers des tanneries avec des bénévoles qui donnent des explications sur le déroulement de la production.


Reconstitution d'un atelier

L’association s’occupant du musée accueille en sont sein des anciens tanneurs qui sont capables de donner des renseignements sur le processus de fabrication en décortiquant les maquettes réalisées. Ils peuvent expliquer l’évolution de la méthode du tannage à l’écorce de chêne qui demandait un mois de fabrication au sulfate de chrome allant plus vite et permettant une préparation en 48h. Le musée comporte 3 salles d’exposition avec des instruments de travail, des peaux, des parchemins et des maquettes. Une vidéo retraçant l’histoire de la mégisserie est aussi présenté au visiteur afin d’éclairer plus sur ce métier.



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