Annick Gonthier : une pastelliste hors-pair
Dernière mise à jour : 20 août 2018

Annick Gonthier a été professeur de français pendant 34 ans dans un lycée professionnel dans le Nord-Pas-de-Calais. Tout au long de son parcours elle défend l’art du pastel. Et dés 2002, elle décroche plusieurs récompenses grâce à ses tableaux.
Boischaut-Nord mag : Comment avez-vous commencé la peinture ?
Annick Gontier : Je crois que c’est une passion. C’est de famille. Il y a des artistes dans la famille. Dés l’âge de 4 ans ma mère qui était couturière me laissait des bouts de tissus, des chutes en faite et je gribouillais sur les chutes. J’ai commençais la peinture comme cela. Et puis après il y a des étapes. La vie continue. Et j’ai découvert le pastel dans un petit club Sam et couleurs et j’ai fait 3 ans de pastel avec une dame qui était bénévole. J’étais complètement conquise par le pastel. J’ai laissé tomber l’aquarelle et l’huile même si je fais encore un peu de cette dernière pour bon plaisir. Puis là je suis convaincue que c’est le beau des médiums qu’il n’y a rien de plus beau, rien de plus merveilleux à manœuvrer. On produit souvent des effets magiques.

Boischaut-Nord mag : Que peignez-vous?
Annick Gontier : Depuis que je suis arrivée, il y a 5 ans dans le Berry, je suis très attirée par les étangs de Brenne évidemment. Mais j’aime beaucoup peindre les paysages de campagnes environnantes, les fleurs. Je crois que je suis une spécialiste des roses et puis tout ce qui est le mouvement, la transparence, la féminité. On va donc trouvé des tableaux de femmes… un peu de tout en fait. En fonction des demandes, parfois, des commandes mais surtout en fonction de ce que je ressens.
Boischaut-Nord mag : Faîtes-vous passer un message ?
Annick Gontier : Il y a une histoire dans tous les tableaux.