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Coronavinus, de quoi faut-il avoir peur ?

Le confinement est commencé. Personnes âgées et à la santé fragile ne peuvent plus sortir. Les élèves, de la primaire à l’université, sont rentrés chez eux, plus difficile pour étudier. Emmanuel Macron a déclaré jeudi 12 mars le confinement qui commence aujourd’hui. Ce discours n’est pas seulement une volonté de protection de la population. Certes « le virus n’a pas de passeport » selon ces dires mais les propos politiques n’ont plus. Ce discours donné sous-jacent des directives aux autres chefs d’État. Cette épidémie est vue plus comme un enjeu politique que de santé publique pour Emmanuel Macron. « Pour lui, il est vital de surmonter cette crise, explique Gérard Courtois, journaliste, ancien chroniqueur au Monde. Elle est vitale car elle menace de détruire les deux éléments de bilan essentiel sur lesquels il espérait s’appuyer : la croissance économique, la décrue du chômage et le développement de l’Europe ».


Quoi qu’il en coûte

Dés les premières annonces de personnes contaminées en France, une psychose s’est développée. De là, Emmanuel Manuel a pris conscience que « les entrepreneurs s'inquiètent pour leurs carnets de commandes, et tous, vous vous interrogez pour votre emploi, pour votre pouvoir d'achat. Je le sais, c'est légitime. Avec les décisions que je viens d'annoncer ce soir, cette inquiétude économique va évidemment s'accroître ».Suite à cette première annonce vient celle d’Édouard Philippe, samedi 15 mars de la fermeture des restaurants, des bars et de tous commerces qui ne sont pas nécessaire aux besoins vitaux du quotidien. Le Président de la République compte pallier le salaire des Français. « Dès les jours à venir, un mécanisme exceptionnel et massif de chômage partiel sera mis en œuvre ». Mais où trouvera-t-il le financement alors que même les banques sont en difficultés ? Plus d’impôts ? Retour en arrière sur des mesures prises ?


La psychose est là

Dans nos campagnes, comme dans le monde urbain, la psychose a pris la population. Le discours d’Emmanuel Macron a peut-être fait plus de mal que de bien. Dés le lendemain, les personnes se sont ruées dans les supermarchés ont vu leur chiffre d’affaire du jour établi avant la fin de la journée. Suite à une discussion avec un membre du personnel d’un magasin. « Nous avons fait notre chiffre d’affaire du vendredi alors que nous avons encore 3 heures à travailler ». À 16 heures, une partie des rayons était diminuée voir vide. Nous ne sommes pas en guerre. Le pays ne va se retrouver en pénurie alimentaire et si cela venait à être le cas, c’est l’occasion plus que jamais de valoriser le circuit court en prenant directement aux producteurs locaux, ce qui est un acte facilement réalisable dans le monde rural. Malgré l’annonce, certains commerçants du Boischaut-Nord ont vite trouvé la solution pour pallier à la fermeture de l’établissement. Pour éviter la fermeture tout en respectant les consignes, les restaurateurs proposent leur menu à emporter.



Trop d’information tue l’information

La psychose est engendrée par la peur qui elle-même naît de l’ignorance. Il y a eu tant de théories sur l’origine du virus, sur ses symptômes et ses conséquences qu'aujourd’hui il est difficile de savoir ce qui est vrai. L’important est de ne pas prendre tout ce qui est diffusé sur les médias télévisés pour argent comptant en sachant que parmi eux, comme la presse écrite, sont orientées par des idéaux politiques. Ceux-ci ne donneront pas nécessairement l’ensemble des informations pour discerner la vraie information. Boischaut-Nord mag s’abstient de donner des chiffres qui de toute façon seront erronées dés le lendemain. L’objectif de cet article est plutôt de donner un contenu important qui a pu échapper à beaucoup tant il y a d’information sur le coronavirus. Le sujet prend une telle ampleur, que nous ne voyons plus au-delà. La pandémie est devenue une obsession.


Le siège de la pandémie

La pandémie a démarré en Chine à Wuhan et la véritable origine n’est pas connue. Alexandre Labruffe, attaché culturel, a séjourné dans la ville au début de la propagation du virus. Au cœur de l’événement, il estime que « ce virus c’est la mondialisation qui se mord la queue. C’est généré par la mondialisation, amplifiée par la mondialisation et cela bloque la mondialisation ». La Chine est un pays qui a consentit à cette mondialisation qui se traduit aujourd’hui par une grosse pollution. L’air et l’eau sont contaminés. La déforestation a eu la conséquence de déloger les animaux de leur habitat ce qui explique la présence des chauves-souris dans la ville de Wuhan. « C’est une crise environnementale qui ne dit pas son nom ».Pour le moment, l’origine n’est pas encore trouvé mais l’heure n’est pas à cette recherche mais plus à savoir comment endiguer la pandémie.


Des informations sur le coronavirus

Le coronavirus est un virus désigné par le terme SARS-CoV-2 pour coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2. Alain Fish, spécialiste en infectiologie, rappelle que « la famille des coronavirus est connue depuis longtemps : ce sont des virus assez gros, une centaine de nanomètres, c’est cinq fois plus gros que le virus de la polio [ou poliomélite, ndlr], pour donner un ordre de grandeur. Les plus gros virus sont dix fois plus petits qu’une petite bactérie ». Mais à la différence d’une bactérie, le virus n’a pas la capacité de vivre et de se répliquer dans notre organisme. Bien que plus contagieux que le SRAS chinois en 2003, son taux de mortalité est très inférieur à celui-ci. Anne-Claude Crémieux, professeure en maladies infectieuses, rappelle comment le virus se transmet. « On sait que la transmission se fait par gouttelettes infectantes, et donc par des contacts dits proches, c'est-à-dire de un à deux mètres, mais aussi éventuellement par les objets contaminés, puisque nous savons que le virus peut persister plusieurs heures et même plus sur les objets qui ont été touchés par quelqu'un qui aurait ce virus sur les mains. D'où les précautions que l'on prend qui sont respiratoires, avec les masques, mais impliquent aussi les gels hydroalcooliques pour les mains ».


Josiane AUGIS


Informations complémentaires avec un dossier de France Culture sur le coronavirus : les 10 questions qui vous vous posez sur le coronavirus.


Un témoignage



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