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Coupable ou non coupable ?

Dernière mise à jour : 31 mars 2020

Le cinémobile vient pour ce mois de mars avec un grand choix de films. Seule la programmation jeunesse est commune entre l'ouverture du mercredi 4 mars à Levroux et le jeudi 5 mars à Valençay. Pour cette raison, ce mois-ci Boischaut-Nord mag s'accentue sur les deux films, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part programmé à Levroux et la Fille au bracelet programmé à Valençay.


Une famille comme beaucoup d'autres

Le film Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part est une production sortie le 22 janvier 2020. Arnaud Viard s'est inspiré du livre d'Anna Gavalda. L'histoire se déroule à la fin de l'été dans une belle maison familiale où Aurore fête ses 70 ans. Pour cette occasion elle est entourée de ses quatre enfants. Jean-Pierre, l'aîné, a endossé le rôle de chef de famille à la mort de son père.



Juliette, 40 ans, est enceinte de son premier enfant et rêve encore de devenir écrivain. Margaux est l'artiste radicale de la famille et Mathieu, le cadet âgé de 30 ans est angoissé pour séduire la jolie Sarah. L'un d'entre eux à une décision à prendre qui changera sa vie... Ce film a pu paraître sur les écrans grâce à l'achat du livre d'Anna Gavalda par Arnaud Viard. « Tout a commencé lorsque j'ai acheté le premier livre d'Anna Gavalda, dévoile-t-il. C'était l'été 1999, j'aimais tellement ses nouvelles que je lui avais écrit une lettre ».



L'ouvrage Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part est un recueil de nouvelles. Le challenge était de rassemble différentes nouvelles en un seul film. Le réalisateur s'est basé sur les deux nouvelles Clic-clac et le Fait du jour. « J'avais ma fratrie. J'ai ensuite insufflé à ces quatre personnages des situations, des bouts de dialogues ou d'histoires, que j'ai pioché dans les nouvelles, explique Arnaud Viard. J'ai créé le personnage de la mère, qui n'existe pas dans les nouvelles ».



Un piège qui se referme

La Fille au bracelet, c'est Lise, 18 ans qui depuis deux ans porte un bracelet électronique. L'adolescente vit dans un quartier résidentiel sans histoire et vient d'avoir le bac. Elle est accusée d'avoir tuée sa meilleure amie. Ce film de Stéphane Demoustier débute avec un plan qui ne présage rien de la suite. « Je voulais une image d'Épinal, celle d'un temps heureux mais furtif, explique-t-il, puisque la police apparaît très vite à l'écran, et vient rompre cet instant fragile ».



Ce film sorti le 12 février offre une recherche de scénario pointu. Stéphane Demoustier a développé les mœurs de la jeunesse d'aujourd'hui et l'aspect juridique. « Je voulais regarder cette jeunesse sans la juger. Or dans une affaire judiciaire, tout est exacerbé et le procès agit donc comme un miroir grossissant des rapports intergénérationnels ». Le scénariste a voulu parler de la famille en creusant le portrait d'une jeune femme qui est aussi adolescente.



La Fille au bracelet est poignant tant il paraît réel. Stéphane Demoustier voulant coller le plus possible à la réalité a assisté à plusieurs procès en cours d'Assise afin de rendre son crédible. « Le scénario fini,avoue-t-il, je l'ai d'ailleurs fait relire par des juges et des avocats ». Le tournage s'est déroulé dans le tribunal de Nantes. Et tout au long du film, l’ambiguïté sur la culpabilité de Lise est présente. Pour en connaître la réponse, il faut regarder le film.



Josiane AUGIS


Infos pratiques :

à Levroux le mercredi 4 mars

- 16h00 : Le voyage du Dr Dolittle

- 18h00 : 1917

- 20h45 : Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part


à Valençay le jeudi 5 mars

- 16h00 : La fille au bracelet

- 18h00 : Le voyage du Dr Dolittle

- 20h30 : Le Lion




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