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Des masques en série pour le 11 mai


Stéphane Marais s'est lancé dans la fabrication de masques (DR)

Stéphane Marais, chef d’entreprise de la Broderie qui se situe à Écueillé, s’est lancé dans la fabrication de masques artisanaux. Suite à une demande de tissu de la part de la communauté de communes Écueillé -Valençay et plus particulièrement par William Guimpier, maire de Villentrois et Faverolles-en-Berry. « Je fais énormément de bénévolat, j’offre du tissu, de la main d’œuvre », dévoile-t-il. « À partir de là, j’ai une entreprise à faire tourner et surtout des charges à payer », déclare Stéphane Marais. Depuis le mardi 17 mars, sa broderie ne perçoit plus de chiffre d’affaire puisqu’il a choisit de mettre tout le monde à l’arrêt. Face à la demande explicite qu’on lui a faite de vendre des masques, le chef d’entreprise s’est lancé dans un nouveau challenge. Celui de fournir un maximum de personnes en masques.

Tout en fabricant pour la CCEV, l’entrepreneur en fabrique pour la vente. Via une page Facebook qu’il a créée pour la vente aux particuliers, « j’ai trois municipalités qui m’ont contacté pour savoir si je pouvais leur en faire ». Il a évidemment accepté. Stéphane Marais jongle entre les masques pour le bénévolat et la vente. La fabrication est pleinement familiale.

Stéphane Marais fabrique les masques sous forme de masques chirurgicaux (DR)

Pour se procurer un masque, soit il faut attendre que les municipalités en distribuent « car ils font tout pour pouvoir en offrir, déclare l’entrepreneur, ou me contacter directement ». Il précise néanmoins que sa capacité de production n’est pas extrême mais malgré tout, à ce jour 1000 masques ont été fabriqués et près de 2000 masques coupés mais non cousus qui sont en attente. L’objectif est d’avoir la plus grande quantité possible pour le 11 mai. « J’ai déjà une commande pour des écoles, révèle Stéphane Marais et j’ai des commandes pour des adultes ». En attendant le chef d’entreprise est en lien avec une personne de Faverolles-en-Berry. Pour le reste de la gestion, il ne s’en occupe pas. Il est vraiment sollicité pour la coupe. « Nous ferrons ce que nous pourrons ».

Josiane AUGIS


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