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Il est temps de prendre son vol

Dernière mise à jour : 5 août

Dans la campagne de Vicq-sur-Nahon, au lieu-dit l’Échalier, un aéroclub a établi sa piste d’atterrissage. Après la fermeture de l’entreprise à Romorantin-Lanthenay, le club a prit une autre dimension.


Comment s’est créé l’aéroclub ?

Helmut Moszkowicz : Je l’ai crée en 1995. Je me suis installé ici. Retour d’une carrière outre-mer. Je voulais absolument faire une piste personnelle. Donc j’ai acheté un terrain agricole de 34 hectares avec la vieille maison qui était élémentaire. J’ai emménagé et j’ai fais la piste. Elle fait 150 mètres et j’ai créé l’aéroclub.


Vous parliez de carrière en outre-mer. Vous avez un passé dans le domaine aéronautique ?

Helmut Moszkowicz : Non. Je suis ingénieur civile belge. En Belgique c’était un titre protégé et j’étais indépendant en Afrique centrale. J’avais mon bureau d’étude. J’ai beaucoup fait de l’aviation parce que j’étais au Congo ex-belge qui était le Zaïre à l’époque. C’est un grand pays. Cela fait 2000 km dans les deux sens. J’avais des chantiers un peu partout. De toute façon l’aviation m’intéressait depuis l’âge de 15 ans. Donc j’ai acheté un avion et puis je visitais mes chantiers en avion. L’aviation est un amour de jeunesse.


Pourquoi avoir choisi Vicq-sur-Nahon comme lieu d’implantation ?

Helmut Moszkowicz : À l’époque, je suis Belge de nationalité, j’ai des attaches en Belgique et j’ai une fille qui est installé dans le midi. Alors je me suis dit, je vais prendre au milieu entre la Belgique et le Midi. J’ai prospecté le Centre pour trouver un terrain. Ce n’est pas facile de trouvé un terrain qui convient pour installé une piste d’atterrissage et j’ai cherché longtemps. Je me suis baladé dans le Centre depuis Montargis jusqu’à La Châtre. Tout le Centre quoi. Celui-ci convenait bien. Et donc j’ai acheté 34 hectares. C’est comme cela que ça s’est créé. Dans la foulée, comme j’ai beaucoup de terrain. J’ai demandé la révision du PLU pour faire un airpark pour pouvoir lotir des parcelles pour des aviateurs qui souhaitent avoir leur maisons, leur hangar et la piste accessible. La piste est là. Maintenant les parcelles à vendre sont là, je n’attends plus que les amateurs pour… j’en ai eu un depuis 3 ans que j’ai mis ça en vente. L’airpark du Centre. C’est comme une marina mais pour les avions de tourisme. Cela est mon projet vedette. Dans la foulée, je n’ai pas une grosse retraite donc il faut que je vive, j’ai développé, j’ai construit un gîte de groupe. Il y a 29 lits. Je loue le gîte pour mon alimentaire.


Hangar de l'aéroclub

Comment se déroulent les actions à l’aéroclub ?

Helmut Moszkowicz : C’est un petit aéroclub de famille. Il n’y a pas beaucoup de membres il y a 4 avions, 16 membres inscrits. C’est une région qui est très peu peuplée ici. C’est un peu sinistré selon certains critères. Nous avons eu une bonne époque de développement du temps de la construction de l’espace Renault à Romorantin-Lanthenay (entreprise Matra), elle fait aussi des avions. Cela a pris fin malheureusement. Pendant l’existence de cette firme, un comité d’entreprise finançait les heures de vol de ses employés. J’ai récolté énormément de gens qui venaient de Romorantin. Mais cela est fini malheureusement, ils ont terminé la production de l’espace et donc là j’ai perdu énormément de membres de l’aéroclub. Là on est 16 inscrits.


S’il y avait des vacanciers, il y aurait-il possibilité qu’ils viennent ?

Helmut Moszkowicz : Nous faisons des baptêmes de l’air. On fait le baptême classique qui est 15 min que nous faisons payer 35 euros et nous survolons le château de Valençay qui est juste à proximité. Il y a 8 km.

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