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Pierre Chartier vous parlera de l’abeille


La médiathèque d’Écueillé propose au cours du mois de juin une exposition itinérante sur la communauté de commune. Les abeilles et la biodiversité est une problématique réelle d’aujourd’hui. Afin de permettre une interaction sur la question, Clarisse Liger, bibliothécaire, a invité Pierre Chartier, un apiculteur amateur de Géhée possédant deux ruches.


Pierre Chartier a rencontré un voisin qui était apiculteur professionnel. Celui-ci l’a invité à venir voir comment se constituer l’intérieure d’une ruche. « Sur la fin de sa vie, il avait beaucoup moins de ruches », précise l’apiculteur amateur. Et lors d’une seconde rencontre, le professionnel lui a montré comment extraire le miel des rayons. « À la suite de cela je me suis intéressé aux abeilles et j’ai décidé d’avoir deux ruches ».


L’abeille comme passion

Pour le retraité qu’il est devenu, l’abeille est devenue presque une passion. « J’aime beaucoup les abeilles ». Avec le passage de nos communes en Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV), Géhée s’est dotée de trois ruches dont Pierre Chartier s’est proposé pour s’en charger. C’est ainsi qu’il a pu être formé sur « une formation de plusieurs heures qui nous a été offert à Ingrandes ».


En plus de cette formation d’initiation à l’apiculture, il s’occupait déjà de ses deux ruches à la façon dont lui avait montré son voisin professionnel. « Il n’y a rien de facile, déclare l’apiculteur amateur. Je ne suis pas sûr que des personnes même professionnelles puissent se dire qu’elles s’occupent très bien de leurs abeilles ». Il a pu constater qu’il y a plein de contradictions sur la manière de gérer les abeilles.



Partager et constater

Pierre Chartier a pu rencontrer des amoureux des abeilles qui s’appellent eux-mêmes des Bergers des abeilles et des personnes « qui utilisent l’abeille comme un outil. La pollinisation et la vie de l’abeille ne les intéressent pas ». Il s’aperçoit qu’avec le temps et l’intérêt qu’il porte à l’insecte que c’est complexe, qu’il est difficile de savoir jusqu’où aller pour le confort de l’abeille.


Pour l’amateur apiculteur « c’est un loisir à la fois éducatif car j’en apprends de plus en plus et j’ai plaisir de m’occuper des abeilles ». Et comme l’ensemble des amoureux de la nature, la question de la biodiversité le questionne. Tout en reconnaissant qu’il n’est pas expert, il a constaté « que le milieu dans lequel les abeilles évoluent n’est pas très bon pour elles ».



Initier des nouveaux amateurs

L’homme pense qu’au niveau de l’environnement, les générations futures veilleront plus à favoriser les animaux et à cultiver autrement. « Je me suis aperçu que l’abeille c’est plus de 90% d’apiculteurs amateurs » mais derrière cette constatation, il rencontre des personnes qui aimeraient avoir des ruches mais qui hésitent à se lancer. Pour Pierre Chartier cela serait bien qu’il y ait plus de personnes qui s’investissent.


Lors de la rencontre prévu le 21 juin à 18h30 à la médiathèque, Pierre Chartier ne prétend pas faire une conférence mais humblement partagé son savoir en tant qu’apiculteur amateur. « Je connais mes limites ». Il sera là pour expliquer comment démarrer mais « je ne me pose pas comme connaisseur de l’abeille ». L’homme est un amateur mais il est intéressant de partager avec lui.

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