Repeupler le monde rural par la modernité
Nicolas Forissier a été présent dans différentes communes de la région lors des vœux des maires. Le député a développé son discours sur la ruralité en dévoilant son admiration « de la richesse, de la diversité des initiatives et des associations » sur le territoire même si « ce n'est pas simple de trouver de l'argent ». Il accentue sur le fait que nous devions avoir « conscience que le rôle les élus municipaux est essentiel et qu'au fond ils font vivre la cellule de base, c'est-à-dire la commune ». Dans son discours, le député fait de la commune une métaphore avec la famille. Pour lui, la commune est comme une famille sur laquelle les citoyens peuvent s'appuyer. « La commune est le premier point d'accroche ».

Une péréquation déséquilibrée Le député évoque le fait que l'argent de nos communes repartent dans les grandes villes et « c'est un vrai sujet ». Appartenant à l'opposition, Nicolas Forissier a moins de pouvoir mais cela ne l'empêche pas de relater l'information et de se battre pour son territoire. « Cette histoire de péréquation entre les collectivités riches et celles qui le sont moins a été créée il y a une dizaine d'années ». A l'origine, cette installation était pour permettre un équilibre mais aujourd'hui le système de péréquation a tournée à l'avantage des grandes métropoles. « Derrière cela il y a une vision de la société que nous devons reconstruire » en développant l'aménagement du territoire.
Continuer à avancer « Nous avons fait un travail considérable en se modernisant tout en gardant notre authenticité qui fait la richesse de notre territoire ». Pour Nicolas Forissier, c'est un atout majeur pour accueillir l'augmentation de population qui arrivera dans les 30 ans avenirs. Derrière il y voit la possibilité de développer les commerces mais aussi les écoles du monde rural. « Il faut continuer à valoriser la qualité de vie, le patrimoine de vos communes, accentue-t-il. Il faut que nous continuions à communiquer ». Le député témoigne de la part de personnes qui se sont installées dans le département de l'Indre qui sont heureux de leur nouvelle vie. « Je suis convaincu que dans quelques années nos territoires seront des territoires d'accueil ».
Josiane AUGIS