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Solidaires contre le Covid

Dernière mise à jour : 1 mai 2021


Nicolas Rabot, chef d'entreprise d'Envol 36 (DR)

Quelques semaines de confinement est un bon moyen pour déployer ses dons de créativité. Nicolas Rabot, de l’entreprise Envol 36 s’est lancé dans la fabrication de visières de protection avec Anthony Picot. L’impulsion est venue via « une amie de Thenay qui appartient à un groupe Facebook, Makers contre le covid 41, qui m’a sollicité pour donner un coup de main à la fabrication des visières », explique Nicolas Rabot. Les personnes de ce groupe ont déjà fabriqué plus de 4 000 visières destinées pour le sud du Loir-et-Cher et le nord de l’Indre.

Nicolas Rabot et Anthony Picot qui travaillent en collaboration ont fabriqué près de 400 visières en une dizaine de jours en sachant que la fabrication du cerclage met une quarantaine de minutes à se concevoir avec une imprimante 3D. Et « pour la visière c’est une feuille transparente de relieuse que nous fixons sur le cerclage », précise le pilote de drones. Pour mettre en œuvre cette fabrication, les deux compères possédaient déjà des imprimantes 3D.


Anthony Picot, ami de Nicolas Rabot, c'est aussi lancé dans la fabrication des visières (DR)

Un don de visière

Pour démarrer l’activité « nous avons mis nos stocks de P.L.A. (Ndrl : plastique pour imprimante 3D) et nous en avons racheté au fur et à mesure ». Cela représente environ 5kg de P.L.A. Quant au plastique, les deux hommes en ont acheté 400 feuilles avec leurs propres deniers et ils ont eu un don de 300 feuilles. « Il y a eu des mairies et des écoles qui nous en ont données ». Aujourd’hui les visières ont été distribuées au fur et à mesure aux institutions demandeuses ou récupérées chez Nicolas Rabot.

Le pilote de drones a déjà fait une distribution sur Valençay de 100 visières au Centre de personnes handicapées du hâmeau de Gâtines et 24 visières au Centre de secours des pompiers. Habitant à la Vernelle, il est allé en déposer une soixantaine à la mairie de Selles-sur-Cher. Nicolas Rabot précise tout de même que « j’en fabrique à la demande » en sachant que les visières sont données gratuitement. « J’ai engagé des fonds de mon entreprise tant que je le pouvais ». Les demandes des institutions se sont calmées mais il y en a encore qui viennent des particuliers.

Josiane AUGIS

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