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Un pâtissier-boulanger tant attendu


Mickaël Amy était l’homme le plus attendu à Pellevoisin. La boulangerie faisait faute depuis plus deux ans à la commune. Boischaut-Nord mag a rencontré ce pâtissier-boulanger amoureux de son métier et prêt à accueillir avec sa femme chaque client.

Dès ses 14 ans, Mickaël Amy a mis la main à la pâte par un préapprentissage en pâtisserie. Il continua avec deux années de certificat d’aptitude professionnelle suivi de deux années en brevet technique des métiers où il a pu faire ses armes dans un Relais dessert, une association de haute pâtisserie.

Au cours de son apprentissage, un des pâtissiers l’a particulièrement marqué. Il a eu la chance de pouvoir à nouveau travailler avec lui en tant qu’employé. « Il réalisait du tout fait maison ». L’homme faisait lui-même ses chocolats. Mickaël Amy a le profond désir de suivre les traces de ce pâtissier qui est devenu sa référence. « Il faut rester dans l’artisanat ».

Avant sa venue à Pellevoisin, le pâtissier a pris le temps de se perfectionner au niveau de la boulangerie. Il part « du principe que quelque chose que je ne sais pas faire, je l’apprends. Mickaël Amy affirme sa conviction. Le but est que tout ce que je vends, je le fais moi-même ». Les clients ne trouveront jamais des produits préalablement surgelés et pourront être garantis de la fraîcheur du pain, des viennoiseries et des pâtisseries.


Mickaël Amy

Un rêve devenu réalité

C’est par un boulanger à la retraite ayant eu l’occasion de faire son apprentissage à Pellevoisin que Mickaël Amy a eu vent de la boulangerie vacante. « Nous cherchions à s’installer, explique le pâtissier, nous essayions de voir toutes les occasions qui se présenter ». Et c’est à Pellevoisin qu’il a décidé de s’arrêter. Une opportunité d’évoluer lui semblait être possible dans ce village.

Le jeune couple recherchait un autre cadre de vie. Passer de l’urbain au rural. Pellevoisin est un lieu qui répondait à leur attente. Par ailleurs, le fait de s’éloigner de ses racines ne semble pas être un problème. « Je pars sur le principe que pour évoluer et voir autre chose, il faut savoir bouger ». Une nouvelle expérience attend le jeune couple qui s’installe pour la première fois à leur compte. Un projet qui a pu se concrétiser avec l’aide de la municipalité. « Le maire Gérard Sauget a cru en mon projet. Reconnaissant Mickaël Amy ajoute, il s’est donné à deux-cents pour cent pour que le projet aboutisse ».

Le pâtissier-boulanger a envie de faire plaisir à sa clientèle en offrant des produits frais, fabriqués entièrement de ses propres mains. Les clients peuvent trouver dans leur nouvelle boulangerie du pain, de la pâtisserie, de la confiserie et de la chocolaterie.

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