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Vicq-sur-Nahon en quête d'un orthophoniste

La désertification médicale est un sujet récurrent et problématique dans le département de l'Indre. Ce phénomène ne concerne pas que les médecins généralistes. La médecine spécialisée est aussi touchée. Les communes, malgré l'effort des maires, est de grandes difficultés à trouver des médecins kinésithérapeutes, orthophonistes ou encore dentistes.

Jean-Charles Guillet, maire et ancien médecin généraliste à Vicq-sur-Nahon est confronté à ce phénomène depuis les 31 décembre 2019 avec le départ à la retraite de l'orthophoniste. Ses patients en partie Vicquois ont été reconduis chez ses confrères de Soing-en-Sologne dans le Loir-et-Cher ou à Villedieu près de Châteauroux. Une problématique pour ces patients qui souvent ont fait un AVC.


Un pôle, une histoire

La création du pôle santé est à l'origine l'initiative des professionnels de santé eux-mêmes avec le soutien de la municipalité. « Le pôle était prévu pour une infirmière, un médecin avec une salle d'attente chacun et un bureau au cas où,explique Jean-Charles Guillet. Rapidement l'infirmière souhaitait s'associer et elle a demandé à l'orthophoniste de Valençay si elle était intéressée ».

Le pôle santé s'est très vite retrouvé avec deux infirmières, un médecin généraliste, une orthophoniste, un podologue-pédicure à temps partiel, une diététicienne et une orthophoniste. « Nous avons tourné à sept professionnels de santé, positionne le maire. J'ai moi-même était remplac é en septembre 2019 par une femme médecin généraliste bulgare ». Depuis le 31 décembre , ils ne sont plus que six.



Une perle rare à chercher

Sans orthophoniste, la commune de Vicq-sur-Nahon est en vive recherche tout en sachant que « c'est un monde encore plus difficile à capter que les médecins généralistes, c'est vous dire la difficulté ». Un cabinet de recrutement a été mis en place pour aider cette recherche mais actuellement en vain. Jean-Charles Guillet compte aussi sur le bouche à oreille qui « souvent fonctionne le mieux ».

La municipalité est prête à faire un effort pour aider l'installation d'un nouvel orthophoniste. Elle l'aiderait à trouver un logement, lui accorderais quelques mois de location gratuite du cabinet et une aide à l'installation au niveau de la CPAM. Mais « il faut chercher la perle rare qui veuille exercer dans le monde rural, espère Jean-Charles Guillet. Mais malheureusement le monde rural est méconnu de tellement de personnes que cela nous fais une difficulté supplémentaire ».


Josiane AUGIS

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