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Vivre à tout prix

Anne-Dauphine Julliand, la réalisatrice du documentaire Et les mistrals gagnants a précédemment écrit un témoignage sur la maladie de ses deux filles ainées. Ce livre Deux petits pas sur le sable parlaient de son expérience, de son combat face à la maladie. Elle poursuit ce témoignage, non plus personnel, en filmant six enfants malades ayant de 6 à 9 ans.

Dimanche 10 février, c’est la journée de la santé, une journée consacrée aux malades mais pas seulement. Cette journée est aussi un hommage aux professionnels de la santé qui se battent au côté des personnes fragilisées. Pour célébrer cette journée, la paroisse d’Écueillé met en place une projection du film Et les mistrals gagnants.


Camille aime beaucoup jouer au foot malgré son cancer

Au-delà de la maladie

La réalisation de ce film a été pour Anne-Dauphine Julliand « l’occasion de dépasser mon histoire ». Quand elle tourne ce documentaire, elle ne souhaite pas filmer des choses dramatiques mais simplement le quotidien de ses enfants malades et qui certains ne guériront jamais. « C’est vraiment un documentaire sur la vie vu à travers le regard d’enfants », dit-elle.

Ce documentaire montre comment les enfants perçoivent la vie malgré leur maladie. « Et je pense qu’ils peuvent nous aider à retrouver cet esprit d’enfant, déclare la réalisatrice, cette simplicité face à l’existence ». Et le final avec la chanson Mistral gagnant donne un côté poignant. « Renaud qui nous invite à reconsidérer notre enfance. Et je crois qu’on se revoit enfant à ce moment là ».


Charles, le petit garçon à la peau papillon

Cinq enfants au courage exceptionnel

Cinq enfants sont présentés dans ce documentaire. Il y a Camille, le plus petit qui aime jouer au foot. Il a un neuroblastome et il s’étonne qu’autour de lui on ne parle pas de cancer alors qu’il a conscience de la situation. Il y a Charles « qui a une peau de papillon, il a une épidermolyse bulleuse. C’est une maladie terrible, très douloureuse ».

Ambre est la seule fille du documentaire a « une maladie du cœur dont elle ne peut pas guérir et qui sait plus que personne profiter de la vie à chaque instant ». Quant à Tugdual, c’est « notre grand sage jardinier qui a récidivé d’un cancer ». Et Imad qui vient d’Algérie pour se faire soigner. « Cela fait deux ans qu’il n’a pas fait pipi parce qu’il a une insuffisance rénal ».


Bande-annonce :


Reportage sur le film :


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